JO 2024 : Les 4 terrains d’entrainement rugby à VII de La Courneuve sont prêts

Les 24 équipes de rugby à VII qualifiées pour les Jeux Olympique 2024 s’entraineront sur le site de Marville à la Courneuve, en Seine-Saint-Denis (93), sur les 4 terrains terre-sable réalisés par Le Groupe Loiseleur et Parcs & Sports. La semaine de compétition s’annonce intense pour ces terrains.

La Courneuve terre de JO. Cet été, durant les Jeux Olympiques et Paralympiques, le Parc des Sports de Marville, situé à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, accueillera les entrainements de rugby à VII et de water-polo dans son tout nouveau centre aquatique. Si les 24 équipes qualifiées pour les tournois olympiques masculin et féminin de rugby à VII (24-30 juillet) avaient chacune choisi leur camp de base aux quatre coins de la France, toutes les équipes s’entraineront au même endroit pendant la compétition, sur 4 terrains flambant neufs.

Ces terrains, situés sur le site de Marville, attenant aux installations du Red Star, existaient déjà et ont été totalement refaits pour un usage dédié au rugby à VII. L’appel d’offre, lancé par le département de Seine-Saint-Denis, avait été remporté par le Groupe Loiseleur et Parcs & Sports. La maitrise d’œuvre a été confiée à Osmose.

Les 4 substrats existants (3 terrains naturels, 1 terrain en schiste) ont tous été convertis en terre-sable. Un nouveau terrassement a été réalisé tandis que le drainage a lui aussi été totalement rénové. Les drains des 4 terrains sont reliés à une cuve de récupération de 120 m3 afin de réutiliser les eaux pour l’arrosage. Près de 2000 tonnes de sable ont été apportées par terrain. Les 4 terrains sont conformes à la norme NF P90-113, qui spécifie les conditions de réalisation et de mise en service des terrains de grands jeux en pelouse naturelle.

Dans l’aménagement, les poteaux de rugby et abris de touche ont été rajoutés sur tous les terrains.

Quelles attentes pour un terrain de rugby à VII ?

Pendant les JO, l’entretien quotidien des 4 terrains sera confié aux deux entreprise (tonte à 28 mm, traçage, gestion de l’arrosage…) Une équipe de trois personne sera présente sur site quotidiennement 3 heures le matin et 3 heures le soir, accompagnée en temps voulu par un renfort robotique : un robot traceur Tiny Mobile. La journée, l’entretien des pelouses sera à la charge de Paris 2024, avec notamment la remise en place de tacles, divoting, etc.

24 équipes vont donc se partager 4 terrains d’entrainement durant les 10 jours de compétition, sur des créneaux allant de 9 à 20 h. Ces surfaces de jeu risquent d’être très sollicitées, avec seulement 15 minutes de battement entre les entrainements. Si cela peut sembler énorme, il faut toutefois rappeler qu’un match de rugby à VII est moins intense pour le gazon qu’un match de rugby à XV.

Aussi bien à VII qu’à XV, les rugbymen évoluent sur le même terrain, à savoir une surface de 100 m par 70 environ. Là où les quinzistes peuvent parfois mettre la pelouse à rude épreuve lors des mêlées, qui ne font pas partie du rugby à VII, les septistes usent plutôt la surface de jeu par leurs courses et leurs nombreux changements d’appui. Enfin un détail qui compte, il y a plus de deux fois moins de joueurs sur le terrain pour la discipline olympique, donc une sollicitation du gazon moindre, pour une durée plus courte, un match durant 2×7 minutes.

L’après JO pour les terrains ?

Nul ne sait encore ce qui adviendra de ces 4 nouveaux terrains après les JO. S’ils ont été construits en configuration rugby, des fourreaux destinés aux cages de football ont été mis en place sur les terrains et des buts à 11 ont été acquis. L’avenir de ces terrains et leur utilisation dépendra des souhaits du propriétaire : le département Seine-Saint-Denis.