Happi100 la nouvelle sonde à oxygène de Soil Scout
Publié le 21 novembre 2024 à 07h00
Catégorie : Actualités
Soil Scout a annoncé la sortie d’une nouvelle sonde : la Happi100. En plus de fournir des données sur l’humidité et la température, elle permet de connaitre le taux d’oxygène présent dans le sol, une grande nouveauté. Erwan Le Coq, intendant français à Winston Golf en Allemagne, l’a testée en avant-première et raconte son expérience.
Soil Scout a récemment lancé le Happi100, le premier capteur sans fil permettant de surveiller en temps réel l’oxygène du sol. Connaitre en temps réel les taux d’oxygène présents dans le sol est crucial pour maintenir un développement racinaire et favoriser une croissance vigoureuse de la plante.
La solution se compose de petits capteurs robustes qui mesurent l’humidité et la température, ainsi que d’une sonde à oxygène sur le côté. Les données récoltées en temps réel sont transmises à une plate-forme cloud. La plateforme permet à l’utilisateur de visualiser, d’analyser et d’optimiser les conditions du sol pour différentes applications. Il est possible de définir des alertes et recevoir des notifications lorsque les paramètres du sol dépassent ou tombent en dessous de certains seuil, facilitant ainsi une intervention précoce en cas de mauvais temps ou d’excès d’irrigation.
Retour d’expérience d’Erwan Le Coq, intendant du Winston Golf en Allemagne
Au Winston Golf, Erwan Le Coq a pu tester ces sondes avant tout le monde, il les utilise depuis cinq mois. Le nouveau capteur Happi100 possède les mêmes propriétés que les sondes d’humidité mais il est en plus équipé d’une sonde à oxygène, qui le rend plus imposant que son prédécesseur.
Au Winston Golf, cinq capteurs Happi100 ont été testés sur un green présentant de fortes disparités entre un point haut et un point bas. Deux capteurs ont été positionnés sur le point haut, plus sec ; deux autres sur le point bas, plus humide. Un capteur témoin a été placé. L’intendant a testé les capteurs dans de nombreuses situations : aération du green, arrosage manuel, très fortes pluies ; et a méticuleusement analysé les données recueillies. « Les capteurs nous ont permis d’apprendre que les points haut du green revenaient très vite à la normale (8 heures) en termes d’humidité et d’oxygène après de très fortes pluies. Les points bas ont mis une semaine à revenir à des données normales. Cela nous a permis d’identifier les zones à travailler plus régulièrement dès lors que le niveau d’oxygène atteint un seuil trop bas », explique l’intendant.
« Connaitre le niveau d’oxygène des greens nous permet de décider de l’agressivité de la maintenance et son timing. Aujourd’hui, les recherches ont montré qu’au-delà de 4 heures d’asphyxie pour un gazon, le système racinaire comment à se dégrader », conclut-il.