Les terrains de sport communaux non-prioritaires durant la crise du Covid-19
Publié le 18 mai 2020 à 05h00
Catégorie : Actualités
C’est l’une des conclusions issues d’une enquête menée auprès de plus de 800 communes : en matière d’entretien, les services des espaces verts, sans doute confortés par l’arrêt des compétitions sportives, ont laissé leurs terrains au repos…
L’association Plante&Cité a mené auprès des communes une enquête visant à dresser un état des lieux en matière de gestion des espaces verts, alors que la période de confinement avait débuté depuis près d’un mois. Du 14 au 21 avril, ce sont exactement 829 structures ont répondu à cette enquête, dont 94% de communes.
Entre autres enseignements, on s’intéressera aux questions ayant trait à l’entretien des terrains de sport communaux. Ainsi, lorsque les enquêteurs leur ont demandé de classer les espaces verts jugés prioritaires, les répondants ont classé en première position les abords de voirie et ronds-points, en deuxième position les cimetières, et en troisième position les parcs et squares, comme on peut s’en rendre compte sur cette capture d’écran :
Quid des terrains de sport alors, qui ne font pas partie du tiercé de tête ? L’enquête formule l’explication suivante :
« Pour les terrains de sport, les inquiétudes des conséquences de l’inflexion des pratiques de l’entretien (retard de tonte, absence d’opérations mécaniques, levées d’adventices…) sont globalement contenues. La suspension des championnats est perçue comme un délai supplémentaire pour la remise à niveau des terrains avant leur utilisation. Dans certains cas l’absence d’utilisation aura permis le « repos » du gazon. »
Reste à voir comment les services des espaces verts auront retrouvé leurs terrains de sport à la sortie du confinement, et dans quelle mesure ils parviendront à les remettre en état.
Pour celles et ceux qui sont intéressés, vous pouvez retrouver ici l’intégralité de cette enquête (qui concerne donc l’ensemble des espaces verts municipaux).
redaction.gsph24profieldevents.com (Idir Zebboudj)
Source : Association Plante&Cité
crédit photo: Idir Zebboudj