[ERRATUM] PSG : Toutes les pelouses du club vont être changées
Publié le 18 juin 2018 à 09h06
Catégorie : Actualités
Si la pelouse du Parc des Princes fait bien l’objet de travaux, il s’agit en fait d’opérations bien plus lourdes qu’un scalpage d’intersaison…
Rendons à César ce qui lui appartient : contrairement à ce que nous écrivions précédemment, les informations de l’Équipe étaient fondées : le gazon du Parc des Princes fait bel et bien l’objet d’une rénovation complète et non d’un simple scalpage d’intersaison. Pour preuve, la photo d’illustration de notre article du jour semble en effet indiquer de manière claire que l’intégralité de l’ancien gazon a été retiré, fibres synthétiques comprises (celles du substrat élaboré).
C’est un lecteur de gsph24 qui nous a signalé que les travaux du Parc des Princes allaient au-delà du seul couvert végétal (ce qui est le cas en revanche pour les autres terrains du club). Ainsi, en plus de l’intégralité du substrat (Grassmaster de Tarkett), la couche de sable sous-jacente doit être intégralement retirée et remplacée. Ces informations ont été confirmées par un professionnel du secteur, contacté par gsph24.
Restent à élucider les raisons de ces travaux, bien plus lourds que ceux consentis à chaque intersaison. L’Équipe laissait entendre qu’ils auraient été motivés par le classement final, à la deuxième place, du Parc des Princes dans le cadre du Championnat des pelouses. À première vue, l’assertion est peu convaincante, mais à y regarder de plus près, elle n’est pas totalement dénuée de fondement ; on se souvient qu’en début de saison 2017/2018, la pelouse du Parc a connu quelques déboires – on évoque des dry patchs – la faisant stagner en milieu de tableau. Il n’est pas impossible que ces problèmes de début de saison et les travaux actuels aient une raison commune.
Mais ces travaux lourds et dispendieux (L’Équipe évoque un montant de 600 000 €) auraient des motivations autrement plus graves qu’un simple « échec » au championnat des pelouses. Le substrat renforcé avait été implanté en 2014 ; son retrait seulement quatre ans plus tard apparaît très prématuré… Autre signe alarmant, le remplacement du sable laisse entendre une pathologie suffisamment sérieuse pour entraîner de tels travaux. De quel type de pathologie pourrait-il s’agir? Et quelle(s) en serai(en)t l’origine ? Gsph24 a contacté le service de presse du Paris-Saint-Germain, pour tenter d’en savoir plus…
Crédit photo: compte LinkedIn de ICL Speciality Fertilizers