L'intersaison fatale au synthétique
Publié le 27 mai 2017 à 09h46
Catégorie : Actualités
Un club monte, l’autre descend, mais tous deux abandonnent leur gazon synthétique en vue de la saison prochaine, où ils s’affronteront en Ligue 2.
C’est la fin d’une aire… de jeu qui a longtemps fait jaser : lundi 22 mai, la fameuse pelouse synthétique du stade Marcel-Picot, à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle), antre de l’AS Nancy-Lorraine, sera remplacée à l’intersaison par un gazon naturel, après sept ans d’utilisation.
Les travaux ont démarré juste après le dernier match de la saison – le 20 mai, avec l’accueil de Saint-Etienne (3-1) – et l’officialisation de la descente du club en Ligue 2. Si le nouveau terrain est censé être opérationnel au 28 juillet, date de la première journée de Ligue 2, l’AS Nancy Lorraine a demandé à la LFP de jouer son premier match de la saison à l’extérieur, par sécurité.
Après découpe des 9000 m2 de gazon synthétique (qui seront vendus en souvenir le 3 juin prochain dans le cadre d’une opération caritative), les travaux prévoient de détruire la couche d’enrobé ayant servi de support. Une opération à mener au pas de charge, comme l’explique à L’Est Républicain Nabil El Yaagoubi, Stadium Manager de l’AS Nancy Lorraine : « Nous allons travailler 24h/24, 7 jours sur 7 puisqu’il s’agit d’une phase sans grande valeur ajoutée. » La nouvelle pelouse poussera sur un substrat Desso Grassmaster. C’est Parcs et Sports qui a obtenu le marché pour sa réalisation. Le Stadium Manager a opté pour un semis fin juin plutôt qu’un placage, un «parti pris » audacieux, comme le reconnaît Nabil El Yaagoubi, cette fois-ci à France Bleu Sud-Lorraine : « Nous allons être dépendants de la météo mais nous nous sommes organisés pour livrer fin juillet. » Coût total de l’opération : plus de 2 millions d’euros, financés majoritairement par les collectivités dont la Métropole du Grand Nancy (1,6 M€ TTC), propriétaire de l’enceinte. L’AS Nancy Lorraine a contribué à hauteur de 250 000 € TTC.
Après bien des atermoiements, une autre pelouse synthétique doit céder la place à une pelouse hybride, celle du stade Gaston-Petit à Châteauroux, qui évoluera également en Ligue 2 la saison prochaine. Après appel d’offres – lancé en février, clôturé en mars -, la société Sportingsols a été retenue pour effectuer ce remplacement. A priori, la nouvelle pelouse reposera sur du substrat Airfibr. Le montant total du chantier devrait s’élever à 800 000 € HT. La Ville de Châteauroux en payerait la moitié, l’autre serait prise en charge par la Berrichonne (le petit nom du club de Châteauroux).