Gregori International dresse le bilan de la CAN
Publié le 29 février 2024 à 07h00
Catégorie : Actualités
La Coupe d’Afrique des Nations 2023 s’est achevée le 11 février au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpe. Au terme d’une compétition aussi indécise que spectaculaire, c’est le pays organisateur, la Côte d’Ivoire, qui a soulevé le trophée. Une fin en apothéose pour une compétition qui aura tenu toutes ses promesses. Didier Pascal, directeur technique et opérationnel de l’entreprise Gregori International, responsable de l’entretien de nombreuses pelouses d’entrainement et de trois stades de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, a dressé le bilan d’une édition remarquable !
Quels sentiments vous animent avec la fin de cette compétition ?
Nous ressentons un fort sentiment de fierté du devoir accompli, les entrainements et les matchs se sont déroulés sans aucune plainte et blessure des joueurs et des staffs sur l’ensemble des installations qui nous étaient confiées (San Pedro – Pelouse d’honneurs et 4 stades d’entrainement / Yamoussoukro Pelouse d’honneurs et 4 stades d’entrainement et le stade d’Ebimpé). Cette CAN a fait l’unanimité, tant dans la qualité des infrastructures proposées que dans l’engouement des spectateurs. La Côte d’Ivoire peut également être fière du travail réalisé.
Quel bilan tirez-vous de cette aventure ?
Nous constatons une progression dans nos compétences dans la préparation de plusieurs sites en simultané pour une compétition d’envergure internationale. Nous avons répondu présents grâce notamment à notre organisation. Nous avons su mobiliser nos ressources et nos savoir-faire pour être à la hauteur des enjeux.
Les pelouses honneurs entretenues par Gregori International
Stade Alassane Ouattara – Ebimpé : 10 matchs + les cérémonies d’ouverture et de clôture.
Stade de Charles Konan Banny – Yamoussoukro : 8 matchs
Stade de Laurent Pokou – San Pedro : 8 matchs
Globalement, comment les pelouses se sont portées durant toute la compétition ? Ont-elles eu du mal à subir la répétition des matchs ?
Les sites de San Pedro (pelouse préférée de Sébastien HALLER, attaquant de l’équipe de la Côte d’Ivoire et buteur en finale) n’ont eu aucun souci. La pelouse d’Ebimpé a été très abimée par la cérémonie d’ouverture, une attention et un travail d’entretien intense ont permis le déroulement des 10 matchs, dont la finale.
Certaines pelouses ont semble-t-il mieux résisté, pouvez-vous l’expliquer ?
L’utilisation de graminée plus adaptée (Paspalum Vaginatum) sur San Pedro a permis une pelouse de grande qualité.
Avez-vous dû faire face à certaines problématiques durant la compétition ? Pouvez-vous nous raconter ?
La grande problématique sur le stade d’Ebimpé aura été de conjuguer :
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- Les répétitions et la cérémonie d’ouverture
- Un grand nombre de Match – 10 au total – une pelouse très fortement sollicitée par l’intensité du jeu pratiqué
- L’humidité permanente
- Le choix d’une graminée en place pas des plus judicieuses pour ce type de conditions climatiques
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Avez-vous eu des retours des joueurs et des staffs concernant la qualité des pelouses (terrains de match mais aussi terrains d’entrainement) ?
Nous n’avons eu que des compliments de la part des différentes délégations qui ont utilisé les pelouses qui nous étaient confiées : Côte d’Ivoire, Cameroun, Sénégal, République Démocratique du Congo, Tanzanie… pour n’en citer que quelques-unes.
Que va-t-il advenir des pelouses de la CAN ? Allez-vous encore assurer leur entretien ?
C’est un sujet de réflexion pour les instances pour lesquelles nous travaillons, notre mission consiste aussi à faire des propositions pour assurer la qualité des pelouses dans le temps.