BUKY ONE : Un robot pour entretenir les gazons synthétiques

Publié le 17 janvier 2025 à 07h00

Catégorie : Pratiques

Développé par la société Hexagone Sport Robotics, une entreprise familiale spécialisée depuis 37 ans dans la robotique sportive (entretien de piscines…), BUKY ONE se présente comme la nouvelle solution d’entretien automatique des terrains synthétiques.

Les solutions robotisées à destination des terrains de sport ne se cantonnent pas qu’à la tonte. Preuve en est avec le BUKY ONE, robot développé par l’entreprise Hexagone Sport Robotics, destiné à l’entretien des pelouses synthétiques. Ce dernier est un outil 3 en 1 composé d’une barre magnétique, d’une brosse et d’une griffe (ces deux derniers étant interchangeables) capable d’entretenir les gazons synthétiques.

 

Des outils amovibles

L’utilisateur a le choix d’équiper le robot de la brosse ou de la griffe. La barre magnétique est quant à elle toujours installée.

La brosse en nylon d’une largeur de 120 cm permet de redresser la fibre et capture les brins usagés pour qu’ils ne s’éparpillent pas dans la nature.

 La griffe décompacte en profondeur le matériau utilisé pour le remplissage (liège, rafle de maïs, sable, brockfill…) et le recentre pour éviter que le granulat ne se disperse à l’extérieur de la surface de jeu. La profondeur de la brosse ou des griffes s’ajuste en fonction de la surface de jeu et de son besoin.

Barrettes outil, l’aimant, attire les objets métalliques de petites tailles (pince à cheveux, barrettes…) souvent enfouis sous la fibre. Cet aimant réduit considérablement le risque de coupure pour les différents types de sports (football, rugby). « Généralement, il faut passer la brosse une fois par semaine et les griffes une fois par mois, mais tout dépend des nécessités du terrain », préconise Sébastien Froger, Directeur Marketing & Innovation chez Hexagone Sport Robotics.

 

 

Les informations sur le robot

      • Les dimensions du robot : une longueur de 125.5 cm, avec une profondeur de 148.6 cm, et une hauteur de 93.4 cm.
      • Son poids est de 175kg et 203kg avec outils.
      • Une autonomie de batterie de 4h30 qui lui permet de s’occuper d’une surface de 2350 m² par heure.
      • Son temps de recharge est de 8h pour 230V et son alimentation est de 2 x 24V avec des batteries pack ATB.
      • Le terrain est nettoyé en 240 minutes.
      • Le robot est 100% électrique et silencieux.
      • Le robot est équipé d’un gyrophare, il détecte les obstacles et les contourne. En cas de choc avec le robot, il s’arrête directement et se relance grâce à l’application.
      • Le matériel (brosse, pneus…) est garanti 2 ans et les batteries sont garanties 1 ans ou au bout de 700 cycles du robot.
      • Il fonctionne grâce au réseau RTK, un abonnement multi opérateur pour la carte Sim du robot.

 

Aujourd’hui de plus en plus de terrains synthétiques sont utilisés pour différentes pratiques sportives. Ces terrains sont très fréquentés et bien les entretenir est primordial pour maximiser leur durée de vie. Entretenir un terrain synthétique avec un tracteur nécessite environ 1h30, 2h30 en prenant en compte le déplacement, l’installation des outils, le rangement, etc.

Le BUKY ONE est plus lent qu’un tracteur. Il lui faut 240 minutes pour agir sur toutes les zones d’un terrain en toute autonomie, ce qui permet à l’utilisateur d’effectuer d’autres taches et d’autres vérifications dans le même temps au sein de l’infrastructure.

Le robot assure un carnet de bord électronique pour un meilleur suivi grâce à la connexion Bluetooth. Il est utilisable 24h/24 (même sous la pluie) afin de pouvoir entretenir le terrain en dehors des séances d’entraînements et de matchs. Attention, c’est un robot d’entretien et non un robot de nettoyage de terrain synthétique, les feuilles et les déchets ne seront pas ramassés par ce robot.

 

Retour d’expérience de la communauté de commune de Gonfreville-l’Orcher

« Cela fait maintenant 3 ans que nous avons le robot. Il nous fait gagner du temps pour nous occuper des autres terrains et d’autres tâches ! Le seul problème que nous avons avec le robot c’est qu’il n’est pas programmable, c’est à nous de le mettre en route, mais nous en sommes très contents ! », indique un agent de la communauté de commune de Gonfreville-l’Orcher (76) qui utilise le robot. Un nouveau robot devrait les rejoindre.

Corentin RICHARD

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