CAN 2017 : volée de bois vert sur les pelouses
Publié le 29 mars 2017 à 10h33
Catégorie : Actualités
Les pelouses des quatre stades gabonais ont suscité de nombreuses critiques de la part des joueurs durant la compétition.
Malgré l’intervention de la société Sparfel en amont de la compétition (voir notre article), les pelouses des stades gabonais qui ont accueilli les rencontres de la dernière Coupe d’Afrique des Nations ont fait l’objet de nombreuses critiques.
Le 18 janvier dernier, le site internet www.africatosports.com imputait les six changements de joueurs intervenus lors de la rencontre Gabon – Burkina Faso (1-1) à des blessures directement provoquées par le mauvais état de la pelouse du Stade de l’Amitié, à Libreville. Et de rapporter les propos d’un joueur de la sélection Burkinabé, Alain Traoré : « La pelouse est un gros problème. Il faut être prêt physiquement pour jouer contre les adversaires mais s’il faut aussi être prêt physiquement contre la pelouse, c’est compliqué. Toutes les équipes se plaignent des pelouses de la compétition. »
L’hebdomadaire Jeune Afrique (15/01) reprenait quant à lui les déclarations peu amènes de Claude Le Roy, le sélectionneur du Togo, à l’encontre de la pelouse du stade d’Oyem à l’issue de la rencontre opposant sa sélection à la Côte-d’Ivoire (0 – 0): « C’est la première fois que je vois des « ralentisseurs » sur un terrain. Il y a un quart de terrain avec des ralentisseurs dessus, ce n’est pas pour favoriser la vitesse du foot. C’est une première dans le football international.»
À l’image de plusieurs autres joueurs de cette compétition, ou encore de son sélectionneur, le joueur Togolais Matthieu Dossevi n’a pas hésité non plus à évoquer l’état des pelouses des stades de la CAN 2017 à l’issue de la défaite 1-3 et à l’élimination du Togo le 24 janvier face à la République Démocratique du Congo à Port-Gentil : « Ils ont fait de supers stades ici, ils ont fait une super boulot pour les spectateurs mais ils ont oublié ce qui était primordial, c’est à dire donner un outil convenable aux footballeurs pour pouvoir s’exprimer. Si on veut continuer à promouvoir le football africain, il faut qu’on puisse être dans des conditions décentes et ce soir, c’était tout sauf du foot. »
Sources : Africa Top Sports etJeune Afrique