Canicule et pyriculariose : début de saison compliqué pour le gazon sportif

Publié le 10 août 2018 à 13h49

Catégorie : Actualités

Les températures viennent tout juste de redescendre mais la chaleur a causé des dégâts sur tous les terrains de sport. Il faut ajouter à la canicule, le développement de pyriculariose, ce qui annonce un début de saison compliqué pour les intendants.

Nous vous le disions, la météo anglaise a grillé tous les greens. Ce n’est pas un phénomène isolé à la Grande Bretagne, en France, les températures élevées ont sérieusement abîmé les gazons de différents terrains de sport.

A titre d’exemple, un match devait se dérouler entre le Pau FC et Chambly aujourd’hui (vendredi 10 août) au nouveau stade de Pau mais malheureusement, le gazon était en trop mauvais état. La pelouse était tellement abîmée, que la rencontre a tout simplement été annulée. En coulisses, on parle d’un champignon qui aurait empêché le terrain vert de se développer correctement.

Même son de cloche du côté du FC Nantes, son stade de la Beaujoire a aussi été contaminé par la pyriculariose. Cela s’est vu lors de la rencontre avec l’AS Monaco, comme le rappelle Robert Jobard, directeur général de Sportingsols « En elle-même, la maladie n’est pas grave et ne représente aucun danger pour les joueurs, c’est surtout esthétique. » Si l’univers du football est attaqué, le rugby n’est pas en reste de son côté ! A Brive, le gazon du stade Amédée-Domenech aurait également été touché par le champignon, tout comme la pelouse d’Aimé-Giral, fragilisée comme on a pu le voir pendant le match entre l’USAP et le Stade Toulousain.

Cette contamination par la pyriculariose est un vrai casse-tête pour les intendants. En effet, les températures très élevées les forcent à arroser régulièrement le gazon mais c’est lorsqu’il fait très chaud que les brins humides tombent malades. Pour pallier cela, des ventilateurs géants seraient nécessaires (comme ceux que possède le PSG) mais ils sont très coûteux, la plupart des clubs sont équipés de petits modèles, beaucoup moins efficaces.

La nouvelle saison commence tout juste et déjà les problèmes de gazon prolifèrent. Et pour le grand public, les intendants feront sans doute des coupables idéaux! Qu’il s’agisse de la presse ou des supporteurs, ils sont les premiers à être pointés du doigt. Difficile pour eux de lutter contre cette épidémie et la météo qui l’accélère…

Il y a quelques mois, Gazon Sport Pro H24 sortait un article en deux parties sur la pyriculariose : PARTIE 1 et PARTIE 2.

Source : FC Nantes.com
Crédit photo : Twitter @AllezBriveRugby

Rédaction GSPH24

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