Coupe du Monde 2019 : le tour des stades

Publié le 13 février 2019 à 16h20

Catégorie : Actualités

La France accueillera la Coupe du monde de football féminin du 7 juin au 7 juillet prochain. Lors de la journée technique de la SFG organisée au Stade Raymond Kopa fin Janvier, Claude Cudey, président de la commission « surfaces de jeu » de la LFP, a fait un rapide état des lieux des 9 terrains retenus pour la compétition.

Si en tant qu’organisatrice, la FIFA a un droit de regard sur la tenue des différents gazons, et aura la jouissance des terrains sur la durée de la compétition, c’est la LFP, et sa Commission Surfaces de jeu, qui assure le travail de suivi d’ici au début du tournoi. Cette surveillance a donné lieu à trois visites depuis septembre 2017. Visites qui devraient survenir tous les mois désormais, assorties de visites spécifiques, selon l’évolution de l’état des différents terrains. Car il va se passer encore beaucoup de choses d’ici au 7 juin. En attendant, Claude Cudey, président de la commission « surfaces de jeu » de la LFP, a dressé un état des lieux de l’ensemble des terrains qui accueilleront les matches de la compétition :

Groupama Stadium (Lyon): l’enceinte accueillera les deux demi-finales ainsi que la finale du tournoi. Mais au préalable y seront organisés, du 24 au 26 mai, trois concerts d’Ed Sheeran, ce qui fait dire à Claude Cudey qu’à une période si proche du début de la compétition, la réparation de la pelouse s’annonce difficile et qu’un replaquage sera sans doute nécessaire.

Stade de la Mosson (Montpellier) : depuis l’épisode de pyricularia à l’été 2017, suivi d’un nouvel épisode en 2018, la municipalité a fait l’acquisition de 20 ventilateurs afin de contrôler le taux d’humidité du gazon. Toutefois, Claude Cudey indique que la Mosson fait l’objet d’une attention toute particulière (le stade accueillera cinq rencontres) et qu’en cas de besoin, un « replaquage en dernier recours » n’est pas à exclure.

Rohazon Park (Rennes) : moins d’inquiétude en revanche à l’encontre du gazon du Stade Rennais, que Claude Cudey qualifie de « pionnier » en France. En effet, le gazon jouit à la fois d’un système de chauffage, de ventilateurs et de rampes de luminothérapie. Son classement stable en première partie de tableau du classement des terrains de L1 semble donner des gages de confiance à Claude Cudey. Sept matches y sont programmés.

Stade du Hainaut (Valenciennes) : Cette pelouse, qui recevra six rencontres, qualifiée d ‘ « assez belle » par Claude Cudey, présente une relative stabilité au fil de la saison et se classe en première partie de tableau du championnat des pelouses de L2.

Parc des Princes (Paris) : « référence sur le plan qualitatif », le couvert du Parc des Princes a retrouvé son rang de leader du classement de la L1 depuis sa lourde opération de rénovation à l’été 2018 (décapage sur 15 cm). Le Parc des Princes recevra sept rencontres du tournoi, dont le match d’ouverture, France-Corée du Sud.

Stade Océane (Le Havre) : Un gazon « en progrès, mais qui sera suivi avec attention ». Doté d’un substrat renforcé, le couvert végétal a fait l’objet d’une analyse par drone mettant en évidence une hétérogénéité des fibres tuftées. Un piquage localisé a donc été effectué en 2018. Sept matches sont prévus au Stade Océane.

Stade Auguste-Delaune (Reims) : Premier au classement des gazons de L2 en 2017, le Stade Auguste-Delaune a entre-temps connu un épisode de pyriculariose en 2018, « d’où un début de saison difficile », commente Claude Cudey. Mais ce dernier estime que l’entretien y est de qualité ; en outre, le gazon bénéficie d’un système de chauffage, ainsi que de rampes de luminothérapie. Six rencontres y sont prévues.

Allianz Riviera (Nice) : On s’en souvient, à l’intersaison, l’ancien gazon sur substrat renforcé de l’Allianz Riviera avait été retiré pour être transféré à la MMArena du Mans. Un nouveau substrat a été plaqué après un décompactage du substrat sous-jacent par sablage. Le terrain a connu un début de saison difficile, en raison d’un enracinement rendu difficile par la chaleur. Six rencontres y sont prévues.

Stade des Alpes (Grenoble) : sans doute le terrain qui suscite le plus d’inquiétudes de la part de la LFP, qui est utilisé à la fois par le Grenoble 38 (football) et le FC Grenoble Rugby. Son gazon, très sollicité et vieillissant, a été replaqué d’urgence en novembre dernier. Malheureusement, des problèmes de gel ont conduit à l’annulation d’un match de Coupe de France en début d’année. Si la note moyenne du Stade des Alpes a connu une remontée depuis les travaux, il reste « sous surveillance attentive ». Le Stade des Alpes accueillera cinq rencontres.

Rédaction GSPH24

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