Des pistes pour une gestion pérenne des gazons en Algérie

Publié le 5 mars 2018 à 09h54

Catégorie : Actualités

Au cours d’un colloque d’étude, les réflexions des participants ont essentiellement porté sur les spécificités du climat local, ainsi que sur la nécessaire prise en compte du rôle des jardiniers dans l’entretien des gazons.

Comme nous le rapportions, un colloque de deux jours consacré aux gazons des stades s’est tenu la semaine dernière à Alger. Selon l’agence de presse Algérie Presse Service, la question du climat algérien a été l’un des points saillants abordés lors de ces deux journées d’études. « En Algérie, il peut faire plus de 40 degrés en été, alors qu’en hiver, les températures peuvent chuter en-dessous de zéro », rapporte l’agence, qui ajoute que certains intervenants ont proposé de suivre l’expérience de l’Espagne et du Portugal. L’une des solutions envisagées réside dans l’association du Ray-Grass anglais en début de saison (entre septembre et mars) et du Bermuda Grass pour la période estivale, entre les mois de mai et juillet.

Autre point abordé par les participants : la nécessaire prise en compte de l’avis des jardiniers par les instances qui gèrent la programmation des différents championnats de football, comme l’a souligné un participant : « Le semis doit être fait à une période précise et il ne peut être repoussé à une date ultérieure, parce que telle ou telle compétition ne s’est pas encore achevée. Si le stade doit être fermé, il doit l’être. D’où la nécessité de coordonner le travail des jardiniers avec le calendrier établi par les organisateurs des compétitions ».

Par ailleurs, Réda Doumi, représentant du Ministère algérien de la Jeunesse et des Sports, a plaidé par la suite pour la création d’un « statut-type pour les stades », qui fera d’eux des « entités à part », avec leur propre mode de gestion. Ce qui permettra selon lui de les rentabiliser au maximum.

Source : Algérie Presse Service

Rédaction GSPH24

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