Fair Play For Planet, un label écologique pour les clubs sportifs

Publié le 21 janvier 2021 à 06h00

Catégorie : Actualités

Créé par Julien Pierre, ancien joueur de rugby à XV et international français, le label Fair Play For Planet vise à reconnaitre les clubs et les évènements sportifs ayant un réel engagement environnemental. Nous l’avons interviewé.

Julien Pierre, ancien international du XV de France, a créé « Fair Play For Planet », le premier label écologique pour les clubs et les évènements sportifs. L’objectif de ce label est de centrer le sport autour de l’écologie en apportant des solutions auxclubs en matières écologique et environnementale. Nous l’avons interviewé.

L.S : Pourriez-vous présenter le référentiel de votre label ?

J.P : Nous avons créé ce label pour tous les clubs et les événements sportifs. Il a été pensé comme un véritable outil que nous mettons à disposition des clubs pour apporter des solutions écoresponsables. Nous prenons toutes les actions réalisées par les clubs dans leur globalité qui vont,de la vie classique au bureau aux décisions logistiques jusqu’à l’entretien des gazons. Au niveau des pelouses, nous nous sommes appuyés sur les référentiels du Label Pelouse Sportive Écologique avec Christophe Gestain, avec qui nous travaillons en étroite collaboration. Le but étant de faire un état des lieux à un instant T le jour où l’on fait l’audit afin de prendre ensuite des décisions commepar exemple la réduction de produits phytosanitaires.

L.S : Ce label est-il en lien avec les intendants de terrains de sport engazonnés ?

J.P : Nous pouvons dire que, oui ce label est lié auxintendants.A travers le référentiel et les audits que nous mettons en place, nous souhaitons mettre à disposition un guide de bonnes conduites et partager les bons résultats obtenus par certains intendants à l’ensemble de la filière.

L.S : Quel est votre avis sur le « zéro phyto »?

J.P : J’ai un avis à ce sujet mais je ne sais pas s’il est pertinent car je n’ai pas assez de données. Je suis d’avis à n’utiliser aucun produit phytosanitaire mais je n’ai pas encore assez de reculcomme l’ont les experts en la matière. C’est pour cela que je vais aller voir un parcours de golf qui n’en utilise aucun.Mon but est d’obtenir plus de connaissances là-dessus et je pense qu’il faut se tourner vers les greenkeepers de parcours de golf car ce sont de véritables experts en la matière.

L.S : Que pensez-vous de la gestion actuelle de l’eau ?

J.P : Aujourd’hui, et d’autant plus avec le réchauffement climatique, la gestion de l’eau est un vrai problème. Nous devons vraiment apprendre à utiliser l’eau au bon endroit eten bonne quantité sur les différentes zones des terrains. Nous ne devons pas arroser partout de la même manière. Il faut également améliorer les systèmes de drainage sur certains terrains.

L.S : Quelles sont aujourd’hui les références qui ont adhéré à ce label et les futures pistes ?

J.P : Nous avons la Section Paloise qui s’est engagée à rentrerdans le processus de labélisation. Nous avons également des clubs de football qui se sont engagés avec nous. Nous discutons également avec d’autres clubs qui sont intéressés. Nous avons différents critères pour le niveau et la situation de chaque club.

L.S : Qu’est ce qui pour vous caractérisait un bon terrain ?

J.P : A l’époque, en tant que deuxième ligne, je vous aurais dit un terrain « bien gras », dit il en plaisantant. Aujourd’hui, il est important d’avoir un terrain homogène. C’est surtout les buteurs qui avaient des exigences en matière de qualité des terrains. Les clubs et les intendants ont fait beaucoupd’efforts puisque les pelouses sont aujourd’hui de très bonne qualité.

redaction.gsph24atprofieldevents.com (Lucas Sanseverino)

Rédaction GSPH24

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