De l’agriculture urbaine à Vincennes !
Publié le 7 novembre 2017 à 08h30
Catégorie : Actualités
C’est la carte que va joueur l’hippodrome de l’est parisien pour attirer le public toute l’année.
Voilà peut-être de quoi inspirer les intendants d’hippodromes avec pistes engazonnées : afin d’attirer un public plus nombreux et plus régulier, l’hippodrome de Vincennes (spécialisé dans le trot) met en branle une stratégie inédite dans le monde de l’hippisme, celle de l’agriculture urbaine. L’idée est la suivante : ménager des zones végétalisées accessibles toute l’année aux promeneurs, afin de maintenir une fréquentation du site en dehors des réunions. Ce à quoi s’est engagé l’hippodrome, sur une surface de trois hectares. Le tout en garantissant les conditions de sécurité ainsi que le bon déroulement des réunions. Des compromis ont donc dû être faits, comme l’indique au Parisien Rose-Marie Samson, régisseuse adjointe de l’hippodrome de Vincennes : «Nous avons demandé à retirer des cahiers des charges certaines espèces végétales appréciées des insectes pouvant être porteurs de maladies. Tout comme, pour les mêmes raisons, nous avons fait supprimer l’éco-pâturage. La cohabitation avec d’autres animaux n’est ici pas possible».
Notre confrère indique que cette orientation de l’équipe dirigeante de l’hippodrome répond en fait à une demande de la mairie du XIIe arrondissement faite au président de la société LeTrot, Dominique de Bellaigue, en décembre 2015. Accéder à cette doléance serait aussi une manière pour LeTrot, jouissant de l’hippodrome de Vincennes dans le cadre d’une concession, d’entretenir ses bonnes relations avec la ville de Paris.
Source : Le Parisien