Franck Nicolas, référent pelouse de l'AS Monaco, présente l'intégration du "Bermuda Grass" au Stade Louis II
Publié le 8 novembre 2019 à 09h13
Catégorie : Pratiques
Franck Nicolas, référent pelouse de l’AS Monaco, explique comment il a imaginé d’intégrer le « bermuda grass » il y a 34 ans sur le terrain du Stade Louis II.
La semaine dernière, Franck Nicolas, Référent Pelouse de l’AS Monaco, nous racontait quependant longtemps, l’AS Monaco a été la risée de beaucoup de clubs de partout dans le mondeà cause de l’état de la pelouse du Stade Louis II. Dans cette seconde partie de l’interview, il explique comment a germé l’idéed’intégrer du « bermuda grass » sur la pelousedu Stade Louis II en 1985.
Il démontre les bienfaits de cette graminée connue également sous le nom de « cynodon dactylon » ou « chiendent pied de poule » pour résister au climat qui réside à Monaco et en « restant à la pointe de l’environnement« .
Il a intégré le « bermuda » au côté d’autres graminées et il s’est rendu compte que le « bermuda »résistait aux fortes températures alors que les autres graminées résistaientaux plus faibles températures. Cela a confirmé le fait « qu’il y avait une herbe qui allait en été et une herbe qui allait en hiver« .
Cependant, les débuts ont été un peu difficiles car « nous étions très impatients de passer au bermuda. Sur cinqans, nous avons réussi deux fois la stratégie car les autres fois nous avons plaqué avant d’aller jusqu’au bout de notre stratégie. Aujourd’hui, nous savons que la stratégie du bermuda est la stratégie du futur, et ce, notamment pour les économies d’eau, de produits fongicides, de produits insecticides etc« .
« De plus, la Ligue de Football Professionnelréfléchit a ce que chacun des 60 clubs de football professionnel intègre également une variété macrotherme et une variété tropicale telle que le bermuda au moins sur un des terrains d’entrainement s’ils ne souhaitent pas le faire sur le terrain honneur. Le but est de prévoir le futur et s’aguerrir à travaillerle bermuda grass (semer, re-semer, transition hivernale et estivale) pour faire face au réchauffement climatique et aumanque de plus en plus important d’eau« .
Il estime que c’est un conseil précieux partagé à ses confrères pour obtenir des gazons » très beaux et hyper solides« .
redaction.gsph24profieldevents.com (Lucas Sanseverino)