La pyriculariose de la Mosson dans une revue scientifique
Publié le 17 février 2020 à 08h00
Catégorie : Actualités
Un groupe de chercheurs a publié un article mettant en évidence le champignon Pyricularia orysae en tant qu’agent pathogène responsable de l’épisode de pyriculariose survenu à Montpellier en 2017.
Plusieurs épisodes de Gray Leaf Spot ont été recensés dans de nombreux stades européens depuis maintenant plus de trois ans. Gazon Sport Pro H24 était notamment revenu sur celui de l’été 2017, qui avait entre autres touché le Stade de la Mosson à Montpellier. Les chercheurs du Cirad, dont Didier Tharreau, s’étaient penchés sur le cas montpelliérain, et sur la possible migration d’hôtes des souches responsables de la maladie (passage du raygrass au blé notamment).
Il y a près d’un an maintenant, un groupe de chercheurs, dont plusieurs sont affiliés au Cirad (parmi lesquels Didier Tharreau, justement), ont publié un article dans la revue scientifique Plant Disease, présentant un ensemble de résultats d’expériences mettant en évidence le fait que l’épisode de Gray Leaf Spot ayant touché le gazon de la Mosson était bien dû à une souche de Pyricularia orysae. Ces expériences ont en effet porté sur des souches du champignon pathogène prélevées à la Mosson. Des monospores obtenus à partir de ces souches ont été dispersés sur plusieurs échantillons de raygrass, qui ont tous présenté les symptômes du Gray Leaf Spot.
Les auteurs de l’article se félicitent du fait qu’il s’agit là du « premier article scientifique relatif à Pyricularia orysae sur du raygrass en France. »
Pour consulter l’article (en anglais), c’est par ici.
redaction.gsph24profieldevents.com (Idir Zebboudj)