Le GEGF veut rétablir la vérité sur l’eau dans les golfs
Publié le 3 octobre 2022 à 07h00
Catégorie : Actualités
Le Groupement des entrepreneurs de golf français (GEGF) a tenu a rappelé quelques vérités sur le golf français, pointé du doigt cet été pour l’arrosage des greens en pleine période de restrictions.
L’été a été particulièrement compliqué pour le golf français. Dans un contexte de sécheresse, la filière a été à maintes reprises pointée du doigt dans les médias et sur les réseaux sociaux pour sa gestion de l’eau dans les golfs. La tempête médiatique plus ou moins passée, la GEGF est montée au créneau pour rétablir la vérité sur la gestion de l’eau au travers d’un communiqué.
En premier lieu, le GEGF a reprécisé les contraintes auxquelles étaient soumis les golfs, dans le cadre de l’accord cadre passé avec les ministères de l’Agriculture, des Sport et de la Transition écologique. « Nous pouvons lire qu’en cas de sécheresse niveau alerte, les arrosages sont nettement limités (plus que sur tous les autres terrains de sport), et qu’en cas de niveau crise, les golfs peuvent continuer à arroser SEULEMENT les greens, et non pas tout le parcours, et à 30 % des besoins habituels », rappelle-t-il.
Le syndicat professionnel a ensuite rétabli quelques chiffres :
- Les greens représentent 1 à 2 ha pour un 18 trous
- Ils représentent 1 à 2 % de la surface totale de la plupart des golfs
- Il faut 6 mois pour reconstruire un green
- 98 à 99 % de la surface golfique peuvent se jouer sur une surface jaunie
- Moins de 10 % des golfs arrosent à l’eau potable, plus de 90 % des golfs arrosent avec de l’eau « impropre à la consommation »
- Moins de 10 % des golfs utilisent uniquement de l’eau recyclée (REUSE)
Enfin, pour répondre aux détracteurs, le GEGF a souligné les bienfaits écologiques des golfs en France en évoquant notamment les travaux engagés depuis 2003 avec les ministères pour « construire une gestion raisonnée de la ressource. Puits de carbone, îlots de fraicheur, lieu de biodiversité, filtre naturel pour une eau qui retourne vers les nappes phréatiques…les arguments mis en avant pour montrer l’intérêt écologique des golfs en France sont nombreux.