Comment les directeurs de golf vivent-ils le confinement ?

Publié le 12 avril 2020 à 05h00

Catégorie : Actualités

Nos confrères du Figaro Golf ont interrogé plusieurs directeurs de parcours en Rhône-Alpes.

En raison de la pandémie du Covid-19 et ce, depuis le dimanche 15 mars 2020, a part quelques rares exceptions, tous les parcours de golf sont fermés au public mais aussi à leurs membres. Cependant, l’entretien des parcours de golf, quant à lui, suit son cours, comme nous avons pu le rapporter cette semaine dans les “Carnets de confinement”. Le Figaro Golf est quant à lui allé à la rencontre des directeurs de golf. Et leurs témoignages recoupent ceux des greenkeepers : réorganisation des tâches, gestes barrière et chômage partiel font désormais partie du quotidien

Pierre-Antoine Missud, Directeur du golf d’Aix-les-Bains Riviera des Alpes explique par exemple que «[son]greenkeeper adjoint vient une semaine sur deux car il garde le reste du temps ses enfants en bas âge à son domicile. Le reste des salariés est opérationnel avec des horaires aménagés, par équipes de deux en évitant tous les rassemblements et en réalisant tous les gestes barrières ».

Il en est de même pour son confrère David Richalot, Directeur du Golf Club de Lyon situé en Isère, le :

« Sur une vingtaine de salariés, 100 % de nos équipes accueil, secrétariat, pro-shop et caddie-master sont au chômage technique, explique, Nos équipes techniques (greenkeeper, jardiniers, assistants) sont conservées à 100 % et respectent les procédures d’usages dans de bonnes conditions météo. »

On notera que certains parviennent à positiver, à l’instar de Pierre-Antoine Missud. Pour lui, ce confinement reste une très bonne opportunité pour réaliser de grandes opérations d’entretien.

« C’est une situation qu’on n’a pas connu depuis la Seconde guerre mondiale, . Il faut en profiter. 200 tonnes de sable ont été versés dans quatre bunkers de parcours. On a recréé une zone de petit jeu sur le trou n°13. On ré-engazonne toutes les zones de chipping, on restaure toutes les boules de départ. Les premières tontes sur les fairways ont été effectuées le 27 mars. Le système de pompage a été remis en marche ce 31 mars. »

Néanmoins, ce dernier ne perd pas de vue les problèmes de trésorerie qui pourraient survenir si le confinement se prolongeait :

« Sur mars et avril 2019, entre les green-fee et le practice, on avait fait à peu près 90 000 euros, déclare Pierre-Antoine Missud. Mais on a la chance d’être un club de membres. Les cotisations ont été réglées. On peut tenir encore un peu mais il ne faudrait pas que la situation dure trop longtemps. »

redaction.gsph24atprofieldevents.com (Lucas Sanseverino)

Crédit Photo et Source : Figaro Golf

Rédaction GSPH24

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