Les drones : une solution pour optimiser la gestion de l’eau et de la main d’œuvre sur les golfs ?
Publié le 21 mars 2023 à 07h00
Catégorie : Actualités
La station expérimentale agricole de l’Université de l’Arkansas mène des essais sur un golf à l’aide de drones. Selon les chercheurs, l’utilisation d’aéronefs pourrait palier au manque de main d’œuvre et optimiser la gestion de l’eau sur les golfs.
Le manque de main d’œuvre et la gestion de l’eau sont deux des principales problématiques de l’entretien des parcours de golf actuellement. Et pour certains, l’utilisation de drones pourrait être la clé pour y faire face ! C’est en tout cas l’avis de certains chercheurs de la station expérimentale agricole de l’Université de l’Arkansas (AAES). Cette dernière participe au programme nationale d’évaluation du gazon pour tester les différentes espèces de graminée et plus particulièrement leur tolérance à la sécheresse (l’Arkansas étant une zone où les problèmes d’eau sont récurrents). Elle mène des essais sur le terrain, notamment avec la Turfgrass Water Conservation Alliance. Depuis 2017, les chercheurs de la station utilisent des drones pour compléter la récolte de données des essais d’agents mouillants sur les greens de golf.
« Il y a beaucoup d’excellentes recherches en cours sur le gazon. Mais si nous n’avons ni l’eau ni la main d’œuvre adéquates, je ne sais pas à quel point nous pourrons apprécier tout cet excellent travail », a regretté Daniel O’Brien, étudiant doctorant en horticulture sur le site de l’Université américaine. Avant d’ajouter : « En ce qui concerne les problèmes d’eau et de main d’œuvre, en particulier sur les terrains de golf, les drones ont un potentiel énorme pour aider les deux ».
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En effet, les drones, équipés de caméras thermiques et multispectrales, offrent un regard différent de l’être humain. Ils peuvent notamment identifier les zones de sécheresse, les zones où la température du gazon est élevée ou basse. « Je peux utiliser un drone et voir où l’herbe est chaude, sèche, peu dense, et y appliquer un agent mouillant, mais je peux aussi voir où tout va bien et où nous n’avons pas besoin d’arroser », explique le chercheur. Les informations et images prises du ciel peuvent offrir aux greenkeepers une prise de recul spatiale intéressante et les aidant à visualiser les surfaces sur lesquelles intervenir ou non.