Olivier Emond fait le point sur la pelouse du Stade de France

Publié le 31 août 2023 à 10h00

Catégorie : Actualités

A quelques jours de l’ouverture de la Coupe du Monde de rugby, Olivier Emond, chargé de l’entretien de la pelouse du Stade de France, a été interrogé par Europe 1 concernant son métier à l’approche d’un si grand événement.

Source : Stade de France

L’Équipe de France a prouvé face à l’Australie, lors de son dernier test-match dimanche 27 août, qu’elle était prête pour le Mondial, et elle n’est pas la seule ! En effet, cette rencontre a également été l’occasion de constater que la pelouse du Stade de France a elle aussi été bien préparée pour l’événement.

Pour cela, les équipes d’iTurf Management, chargées de l’entretien du terrain, ont réalisé plusieurs opérations en l’espace d’un mois. Le terrain a d’abord été scalpé sur 7 cm de profondeur afin de retirer les fibres synthétiques présentes. Le tout a été criblé afin de séparer le sable des anciennes fibres. Un mélange de sable criblé a été réparti sur toute la surface avant que le terrain ne soit nivelé au laser. Le nouveau gazon a ensuite été plaqué, puis les fibres synthétiques ont été injectées. Enfin, tout autour du terrain, une extension synthétique de 3,5 mètres a été réalisée.

Olivier Emond mis à l’honneur par Europe 1

Head Groundsman du Stade de France, Olivier Emond a été mis à l’honneur par Europe 1 dans sa série de reportages intitulée “En route pour la Coupe du monde de rugby”. « Chaque matin nous examinons la pelouse pour être sûr qu’elle n’a pas de maladie, qu’elle n’a pas de stress hydrique, pas de zone gelée », lance-t-il, avant d’expliquer l’intérêt des fibres synthétiques stitchées. « La fibre synthétique représente 3 % de la surface. D’ici quelques jours elle sera totalement camouflée par le gazon existant et le joueur ne sera jamais en contact avec cette fibre. Son rôle est de rendre le terrain plus résistant », ajoute-t-il.

Il indique également qu’il échange avec le staff et les joueurs, qui peuvent avoir quelques remarques à lui concéder concernant l’état de la pelouse. « Déjà nous allons voir ce qu’il se dit durant les entraînements J-1. Par exemple, les joueurs peuvent ressentir le terrain un peu ferme par rapport à là où ils s’entraînent d’habitude. Les remarques, généralement, portent plus sur l’arrosage. Le rugby ne veut pas d’arrosage pour que le ballon ne glisse pas alors que le football souhaite beaucoup d’arrosage pour que le ballon fuse et que le jeu soit rapide », compare le groundsman.

 

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Corentin RICHARD

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