Stephen Leoty très optimiste pour l'avenir de la profession à l'horizon 2025
Publié le 21 mai 2021 à 06h00
Catégorie : Pratiques
Nous avons rencontré Stephen Leoty, greenkeeper du Golf Club Aix les Bains Riviera des Alpes, pour une interview exclusive. Dans cette deuxième partie, l’intendant aborde différents sujets et notamment le futur de la profession.
Dans une première partie de l’interview exclusive de Stephen Leoty, greenkeeper du Golf Club Aix les Bains Riviera des Alpes, l’intendant nous présentait le parcours, les travaux effectués mais aussi les futurs projets.
Dans cette seconde partie, il présente les contraintes qui frappent le métier d’intendant avec la suppression des produits phytosanitaires qui sont de plus en plus remplacés par des produits de biocontrôle. Il explique que ces derniers ne sontsont efficaces que s’ils sonutilisés correctement et qu’ill va falloir trouver de nouvelles solutions et s’adapter à tous ces changements. Recourir à plus de technicité et surtout communiquer sont des solutions pour faire face à ces changements. Cette communication, quelle soit avec les joueurs ou le reste de la population (directeurs, greenkeepers, etc),est primordiale, c’est la clé. L’entraide entre greenkeepers, avec des applications de communication, est importante même si cela ne concerne pas que l’entretien des parcours de golf. En effet, Stephen échange beaucoup avec le régisseur de l’hippodrome d’Aix-les-Bains qui se situe juste à côté du parcours. Se retourner vers des institutions telle que l’AGREF, est également une bonne solution pour trouver de l’aide et des conseils.
Ensuite Stephen, explique comment il travaille avec la biodiversité sur une gestion plus raisonnable de l’entretien. Il effectue également des inventaires faunistique et floristique de la population présente sur le parcours afin d’obtenir le labelProgramme Golf pour la Biodiversitémis en place par la FFG en collaboration avec le Muséum national d’Histoire naturelle. La formation initiale de Stephen et son éducation paternelle lui permet également de s’adapter au mieux à cette gestion de la biodiversité avec par exemple l’installation de ruches d’abeilles sur le parcours.
Enfin, Stephen explique que le Covid a permis de donner de l’air aux intendants mais également aux greens. Le système racinaire des greens s’est développé et est passé du simple au double. Il encourage ses confrères à se serrer les coudes en alliant le jeu et l’entretien. Il reste très optimiste à ce que réserve 2025 pour la profession.
redaction.gsph24profieldevents.com (Lucas Sanseverino)