Que retenir de cet arrêté du 15 janvier 2021 sur l'utilisation des produits phytopharmaceutiques ?
Publié le 22 février 2021 à 06h00
Catégorie : Pratiques
Mercredi, un webinar sur l’arrêté du 15 janvier 2021 concernant l’utilisation de produits phytopharmaceutiques a été organisé et animés par différents experts de la filière.
Mercredi,une cinquantaine de personnes ont assisté au webinar sur l’arrêté du 15 janvier 2021 concernant l’utilisation de produits phytopharmaceutiques animé par Paul Morin, animateur de Fedairsport. La présentation s’est articulée autour de deux axes. Le premier mettait l’accent sur ce « que dit l’arrêté du 15/01/2021 : étendant les dispositions de la loi Labbé : produits phytopharmaceutiques conventionnels ?« . Une remise en contexte réalisée par Nicolas Marquet, directeur de l’UPJ (Union des Entreprises pour la Protection des Jardins et des Espaces Publics) présentant les différentes étapes dans la mise en place de cet arrêté où il explique « avoir 4 ans pour trouver de nouvelles solutions« . Ces propos ont été expliqués par Stéphane Grolleau, Chef de Marché Espaces verts Compo-Expert, dans le second axe de la présentation « Quelles conséquences sur les équipements sportifs et de loisirs et les dates importantes ?« .
Le 21 janvier, un arrêté a été publié et étend, à partir de juillet 2022, l’interdiction d’usage des pesticides à certaines zones non couvertes à ce jour par les restrictions issues de la loi Labbé dont les terrains de sport. Cependant pour certains d’entre eux, l’utilisation de produits phytosanitaires de synthèse sera encore possible jusqu’au 01 janvier 2025. A savoir : certaines zones des parcours de golf (les départs, les greens, les fairways,ainsi que leur practices), les terrains de grands jeu comme les stades de football, de rugby, les hippodromes et les terrains de tennis engazonnés dont l’accès est maitrisé, réglementé et réservé aux utilisateurs. Dans tous les autres cas, l’interdiction s’appliquera au 1er juillet 2022.
Passé le 1er janvier 2025, dans l’éventualité où aucune solution technique alternative ne permettrait d’obtenir la qualité requise dans le cadre des compétitions officielles, la possibilité de maintenir certains usages de produits phytopharmaceutiques est prévue par l’arrêté sous réserve de l’élaboration d’une liste par les Ministères chargés des sports et de l’environnement.
Stéphane Grolleau a présenté des mises en situation de cas concrets où il est possible ou alors interdit de recourir à ces produits en 2022 et en 2025.
Voici une illustration réalisée par ses soins pour expliquer tout cela :
redactioneprofield.com (Lucas Sanseverino)